Le Territoire
Vincennes
A deux pas de Paris par le RER A et ligne 1 du métro, à quelques foulées du bois de Vincennes et de ses lacs, la ville est "the place to be" pour le promeneur. Ses rues pavées aux larges trottoirs font la part belle aux piétons et aux devantures colorées des commerces de bouche : pâtisseries, boulangeries, traiteurs, chocolatiers, boucheries, poissonneries, marchés… Produits de qualité sont toujours au rendez-vous, car les Vincennois sont aussi gourmets que gourmands !
Une place de choix, une place de Roi !
Labellisée Ville et Pays d’Art et d’Histoire, Vincennes regorge d’immeubles ornés, de bâtiments classés, dont son Hôtel de ville qui mêle avec élégance style néo-Renaissance et Art Déco. Berceau de Charles V, terrain de jeu du jeune Louis IX, le château de Vincennes fut longtemps résidence royale. D'ailleurs, saviez-vous que le Donjon de Vincennes, qui culmine à 50 mètres, est le plus haut édifice médiéval d’Europe ?
Férus d’Histoire, le Château vous ouvre grand ses portes toute l'année au travers de visites organisées du Donjon et de la Saint-Chapelle. N'hésitez-pas sinon à parcourir librement le site à travers le temps grâce à la tablette numérique en réalité augmentée !
L'enceinte du Château abrite, dans le Pavillon du Roi, le Service Historique de la Défense (SHD) et sa bibliothèque patrimoniale. Bien que souvent méconnu du grand public, le SHD organise plusieurs fois par an de belles expositions de tableaux et de documents relatifs à des événements marquants de l'histoire militaire française !
Une ville animée toute l'année
Institution vincennoise, le Festival America accueille tous les deux ans des auteurs célèbres, des premiers romans, de la bande-dessinée, du cinéma, de la musique et même du street art… Les événements Au-delà de l’écran et Une toile sous les étoiles proposent le 7ème Art autrement quand Vincennes Images Festival offre une place de choix à l’image et la photo.
Riche et actuelle, la saison musicale vincennoise écrit chaque année une partition différente : jazz, musiques du monde, chanson, théâtre musical se jouent à l’Espace Sorano. Le classique est à l’honneur grâce à Prima la Musica ! qui propose, chaque mois, une œuvre majeure à l’auditorium de Cœur de Ville... sans oublier les concerts commentés de l’orchestre symphonique vincennois Les Clés d’Euphonia qui rassemble de jeunes talents pour des moments inoubliables.
Nos suggestions
BROCHURES
Balades à Vincennes et ses alentours
Parcours sur les pas de Charles Pathé
Description
Avec votre téléphone portable, suivez les pas de Charles Pathé qui, au début du XXe siècle, fit de Vincennes la capitale mondiale du cinéma muet !
À partir de 1896 Charles Pathé posa à Vincennes, ville dont il était originaire, les bases du premier empire mondial du cinéma. En quelques années il y fit construire studios et usines, tout en faisant des rues de de la ville autant de lieux de tournage.
L’Office de tourisme de Vincennes propose régulièrement des visites guidées sur la thématique du cinéma. Pour connaître le programme, consultez l'agenda des visites guidées.
Exporter et partager
PLAN IGN
PHOTOS AERIENNES / IGN
CARTE DES PENTES (PLAN IGN)
CARTE 1950 / IGN
CARTE DE L'ETAT-MAJOR (1820-1866)
OPEN STREET MAP
Points d'intérêt et informations parcours
Office de Tourisme Territorial - Marne Bois Tourisme
L’Office de Tourisme Territorial se situe face au château de Vincennes, près du Bois de Vincennes et de Paris. Son espace d'accueil met a disposition de la documentation locale et régionale sur les 13 communes de Paris Est Marne & Bois et ses alentours.
L'équipe de l'Office vous conseille sur les activés à faire dans les villes de Vincennes, Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont et bien d'autres. Vous pouvez également réserver vos billets pour des spectacles, expositions et événements actuelsau comptoir via France Billet, ou les retirer sur place.
L'espace d'accueil, conforme aux normes HQE (haute qualité environnementale), est réparti sur 2 niveaux avec en sous-sol une grande salle polyvalente pouvant accueillir des réunions, conférences, expositions, ateliers...
Immeuble 32 avenue du Général-de-Gaulle
Cette immeuble construit par l'architecte vincennois Georges Malo au tout début du XXe siècle apparaît fréquemment dans les films tournés par les studios Pathé.
Son riche décor Art nouveau le rend aisément reconnaissable, vous le trouverez notamment dans le film "Bébé n'aime pas sa concierge" (1912).
Son architecte Georges Malo, qui vécut dans cette avenue non loin des premières installations de Pathé, entamera quelques années plus tard une fructueuse collaboration avec celui-ci, notamment au moment de la construction de la grande usine rue des Vignerons.
Les premiers ateliers Pathé Frères
En 1896, les établissements Pathé Frères s’installent au n°1 de l’avenue du Polygone (actuelle avenue du Général-de-Gaulle) dans les dépendances du café-restaurant "Hervillard".
Le premier studio fut ainsi aménagé à l'emplacement du square Carnot aujourd'hui, avec un hangar pour abriter les décors et des ateliers permettant le développement et le tirage de copies de films vendues aux forains.
Si dans les tous premiers temps les acteurs refusaient de jouer en extérieur, il ne fallut pas longtemps pour que les tournages investissent les rues du quartier des Vignerons, le Bois et même les douves du Château !
Ancien café-restaurant du Polygone
De nombreux films ont été tournés au café restaurant du Polygone à côté des premiers ateliers Pathé. Le lieu a bien changé depuis, on retrouve aujourd'hui à son emplacement la Brasserie de l'Esplanade.
Au début du XXe siècle plusieurs films ont été tournés au cours desquelles on aperçoit l'ancien café restaurant et l'avenue des Minimes en bordure du Bois, comme : "la grève des nourrices" (1907), "la course des sergents de ville"(1907)...
Les abords du Château et le bois de Vincennes ont également servi de décors pour les films Pathé.
On peut se faire une idée de l'atmosphère qui régnait à l'époque dans le livre de Christine Leteux sur le réalisateur Albert Capellani (ci-dessous un extrait du livre).
"Il semble y avoir une atmosphère détendue où règne l'improvisation. Georges Fagot décrit d'une manière humoristique comment on décide un matin de tourner une bande comique.
Un matin d'hiver, en arrivant aux studios de la rue du Bois, Albert Capellani nous dit :
- Le lac de Saint-Mandé est gelé ! C'est l'occasion ou jamais de tourner une scène de patinage.
- Oui, approuve Zecca, mais quelque chose de drôle. Prenons quelqu'un qui patine mal.
- Ou qui ne sache pas patiner du tout, reprend Capellani.
- Et de chic, pour que ce soit plus ridicule, ajoute Zecca.
Et tout à coup, en se frappant le front :
- Parbleu ! Il nous faut Max Linder
Ce fut épique. Max en escarpins, pantalon rayé, jaquette et haut de forme, ramassait des bûches invraisemblables. Il n'avait pas
besoin de feindre le désarroi, il n'avait jamais mis un patin de sa vie !
Le film "Les débuts d'un patineur" (1907) connut alors un grand succès.
Rue Louis-Besquel
Située dans le quartier du Petit Parc de Vincennes, la rue Louis-Besquel abrite un nombre important d'immeubles et de villas remarquables du début du XXe siècle.
Aménagée à l'initiative de l'architecte vincennois Georges Malo, celui-ci y construit à partir de 1903 immeubles et villas dans un style marqué par l'Art nouveau et l'influence des styles régionalistes.
Bénéficiant de la proximité immédiate du Bois, la rue attira rapidement une clientèle privilégiée désireuse de s'éloigner de
Paris.
Ses maisons et appartements abritèrent également des employés, cadres, ingénieurs des industries présentes dans le quartier et notamment de la société Pathé.
Sa proximité immédiate des établissements Pathé contribua à en faire un lieu de tournage privilégiée, notamment pour de nombreux films de et avec Max Linder : « Max Toréador », « Les débuts de Max au cinématographe », « Le chapeau de Max , etc. Mais également dans "le Cheval emballé", "Bébé victime d'une erreur judiciaire" et bien d'autres productions Pathé !
Le Studio de prise de vues (circuit Pathé)
Le premier studio se révélant rapidement trop exigu, Charles Pathé fait alors construire entre 1904-1905 un studio plus moderne, au 43 rue du Bois (actuelle rue Anatole-France).
Pour ne pas interrompre la production cinématographique, un studio provisoire est construit à Montreuil. Ce dernier est toujours visible au 52 rue du Sergent-Bobillot.
De nombreux metteurs en scène sont passés par là : Ferdinand Zecca, Albert Capellani, Gaston Velle… et des comédiens de renom tel que Max Linder engagé par Charles Pathé dès 1905. Pour plaire au plus grand nombre, on tourne alors tous les genres cinématographiques.
Pour avoir une idée de l'ambiance lors des tournages, voici un extrait du quotidien "Le Temps" datant du 25 juillet 1910 visible sur le site Gallica de la BNF :
"Vincennes, mercredi - Sous une immense baie vitrée haute de 15 mètres, large comme une cathédrale, machinée comme une scène de théâtre, sont plantés 3 décors : l'un d'eux nous montre le cabinet de travail du roi Louis XVI. Par les fenêtres entrouvertes, on aperçoit les toits bleus de Paris endormis sous les étoiles. Un peuple furieux de gardes nationaux, d'officiers suisses, de grenadiers, de magistrats municipaux...s'agitent, mugissent, hurlent, brandissent des piques...C'est la Révolution qui passe... Cependant vingt mètres plus loin, dans un décor ultra-moderne, sur un palier d'escalier, un effarant cambriolage se perpètre qui mêle et confond dans un tourbillon endiablé agents de police, apaches, rapins, nourrices, belles-mères grotesques, ouvriers... Tous ces gens-là se disputent, se giflent, sautent, bondissent, plongent dans une trappe pour reparaître sur un toit; étourdissante mêlée minutieusement réglée par des metteurs en scène habiles, chronométrant les temps, épiant à travers un verre fumé les nuages et le soleil, costumée par d'alertes habilleuses, équipée par des machinistes adroits, enregistrée par de paisibles photographes..."
Visionnez le début du film "Débuts d'un chauffeur" (1906) et vous reconnaitrez le bel immeuble en brique situé à côté du studio de prises de vue vers les 0'38 secondes. Cet immeuble est toujours visible à l'angle de la rue Anatole France et de l'avenue des Minimes.
l'Atelier du coloris
A quelques mètres du studio de prises de vue, Charles Pathé crée ensuite l’atelier du Coloris, au 39 rue Bois, destiné à peindre à la main, au pinceau ou au pochoir des films Pathécolor. Plus de 250 ouvrières travaillent alors ici.
Aujourd’hui, on retrouve à cet emplacement un pôle d’entreprises. Le bâtiment a été construit dans les années 80 en englobant l’atelier du coloris et le studio de prises de vue et en conservant ainsi les structures originelles.
Certains films ont été tournés dans la rue du Bois comme les dernières scènes du film "Les débuts de Max au cinématographe"(1910) où Max Linder se fait bien arroser vers la 7'42 minute !
Ancienne Usine Pathé, rue des Vignerons
L’usine est construite en 1906 par l’architecte Georges Malo puis agrandie en 1912. Très imposante, elle couvre une partie du quartier des Vignerons entre la rue des Vignerons et l’avenue du Petit-Parc.
L’usine se spécialise dans la fabrication du film vierge pour rompre le monopole américain d’Eastman Kodak et comprend : les ateliers de développement des négatifs, les bureaux de recherches, le service de contrôle de la fabrication, un laboratoire, la direction artistique, les services commerciaux et de publicité…
L'emprise de l'usine va également abriter le studio de la Société Cinématographique des Gens de Lettre, soutenue par Charles Pathé, avec l'ambition de produite des œuvres prestigieuses afin de démontrer la potentielle valeur artistique du cinéma.
Pathé va également y faire construire un laboratoire de prises de vues scientifiques, dirigé par le professeur Comandon, notamment chargé de réaliser des films de vulgarisation, cette fois pour démontrer la valeur pédagogique du nouvel art.
Avant 1914, plus de 1500 ouvriers et ouvrières vont travailler dans l’usine, sans compter les allées et venues des nombreux comédiens, figurants et réalisateurs !
Le saviez-vous ? La société Kodak-Pathé occupera ensuite le site de 1927 à 1987. A cette date, l’ensemble des bâtiments et l’immense cheminée furent démolis pour laisser place à un nouveau complexe mêlant bureaux, logements et équipements publics.
Projecteurs Pathé 9,5 mm, angle rue des Vignerons et avenue Franklin-Roosevelt
Durant le parcours, vous pourrez apercevoir à travers les vitres du restaurant « Le Château des Vignerons » des petits projecteurs Pathé au format 9,5 mm.
En effet, après la première guerre mondiale, Charles Pathé revoit sa stratégie, et se concentre alors sur la production d’appareils de projection, accessibles à tous.
En 1922, le Pathé Baby est lancé pour les fêtes de Noël et la caméra l’année suivante. Pour la première fois, l’amateur peut réaliser ses propres vues grâce à une petite caméra à manivelle, facile à utiliser. Le projecteur Pathé Baby est lui aussi très simple à prendre en main et permet d’introduire le cinéma chez soi. Son succès est énorme !
Ancienne villa de Charles Pathé, avenue Franklin-Roosevelt
M. et Mme Pathé s’installent dans cette belle villa bourgeoise en 1910, pour être au plus près de l’usine et des ateliers.
Aujourd’hui, la villa se trouve dans une cour privée accessible uniquement aux résidents, depuis l’avenue Franklin Roosevelt (n°22 à 32).
Elle a subi de grosses transformations dans les années 30 lors de la construction de la cité Barsi et a été rehaussée de cinq étages.
Le jardin de la villa, aujourd’hui disparu, a été un lieu de tournages. L’entrée de la villa est visible quelques secondes dans les films « Max a peur des chiens » (1910), « L’âne jaloux » (1912), « Le hasard et l’amour » (1915).
Cinéma Le Vincennes, ancien « Casino de Vincennes »
Vers 1925, le cinéma « le Vincennes Palace » trouva sa place dans les anciens locaux du « Continental Vincennes » appelé également « Le Casino de Vincennes ».
Ce vaste établissement utilisé comme lieu de restauration, de théâtre, de noces et banquets s’étendait entre l’avenue de Paris, la rue de Montreuil et la rue Jean Moulin.
Le saviez-vous ? Vous avez rendez-vous tous les mardis soirs au Cinéma Le Vincennes pour assister au Ciné-Club de Laura à la programmation éclectique !
Ancienne gare de Vincennes (circuit Pathé)
La première gare de Vincennes, inaugurée en 1859, permet de relier la gare de Paris-Bastille à La Varenne.
Dans l’hebdomadaire Le Film (n°166 de décembre 1919) Charles Pathé déclarait : “Si ma mémoire est exacte, je crois que le premier film édité représentait l’arrivée d’un train : celui de Vincennes…” qui aboutissait bien à la gare de Bel Air dans le 12e arrondissement de Paris.
Le saviez vous ?
Depuis 1958, une rue porte le nom de Charles Pathé à Vincennes, à proximité de l’Espace Sorano. De nos jours, cet espace culturel propose des projections de films dans le cadre du programme les "Toiles des enfants" ainsi que des ciné-conférences avec "Connaissance du Monde". Profitez également du Ciné-Club « Les toiles du mardi » pour (re)découvrir les films rares et essentiels de l’histoire du cinéma.
Ancienne boucherie-charcuterie Pathé
Jacques Pathé, le père de Charles Pathé, issu d’une famille de bouchers en alsace, avait été un « Cent Gardes » de l’impératrice Eugénie.
Les parents de Charles Pathé tiennent une charcuterie à Chevry-Cossigny avant de déménager à Vincennes en 1866.
À la mort de ses parents, l’héritage familial permettra à Charles Pathé et son frère Emile de lancer leur première société Pathé Frères.
La carte postale montre l’emplacement de la charcuterie au 10 avenue du Château mais à cette date, les parents de Charles Pathé ne tiennent déjà plus la charcuterie depuis de nombreuses années.
Le saviez-vous ? « Une diseuse de bonne aventure entra un jour dans la première boucherie familiale à Chevry-Cossigny et prédit à la mère de Charles Pathé : « vous resterez veuve de quatre enfants, parmi lesquels il en est un qui réalisera une telle invention que votre nom sera connu du monde entier. Votre fils sera décoré de la Légion d’honneur et sa situation assurera l’aisance à tous vos autres enfants. » (extrait du livre « Ecrits autobiographiques de Charles Pathé », édition annotée et présentée par Pierre Lherminier)
L’Hôtel de ville de Vincennes : un lieu de tournage depuis plus d’un siècle !
Visionnez le film « La course des sergents de ville » (1907), des scènes ont été tournées dans différents quartiers de la ville, vous reconnaîtrez certainement ce magnifique édifice qu'est l’Hôtel de ville de Vincennes à la 5'05 minute.
La ville de Vincennes est toujours une source d’inspiration pour les réalisateurs. De nombreux tournages se déroule dans la ville pour des films, séries, publicités... L’Hôtel de ville avec son décor intérieur remarquable est un lieu très convoité, en particulier la salle des mariages.
La ville de Vincennes organise également un festival de cinéma « Au-delà de l’écran » qui a lieu tous les 2 ans (années impaires).
Tombe de la famille Pathé
Industriel de premier plan et promoteur majeur du cinéma, Charles Pathé décède à Monaco, le 15 décembre 1957, à l’âge de 93 ans et il est enterré selon ses vœux au cimetière ancien de Vincennes, dans le caveau familial.
Pour retrouver l’emplacement de la sépulture, prenez l’entrée principale et partez sur votre gauche, la tombe se situe dans la division 7.
Point de départ
Informations techniques
Informations complémentaires
Topo/pas à pas
Sur les pas de Charles Pathé (1863-1957), industriel et producteur de cinéma
« Le cinéma est le théâtre, l'école et le journal de demain », déclarait Charles Pathé en 1901.
Charles Pathé naît à Chevrigny-Cossigny en Seine-et-Marne, le 26 décembre 1863.
A partir de 1866, ses parents tiennent une boucherie charcuterie, au n°10 de l’avenue du Château à Vincennes. Il débute sa carrière dans ce domaine avant de partir en Argentine, en 1889, pour tenter de monter différentes affaires, hélas sans succès. Ayant contracté la fièvre jaune, il revient alors en France en 1891 et à la demande de son père, il reprend l’établissement d’un marchand de vin-restaurateur au n°1 avenue du Polygone dont il fera plus tard le berceau de son activité cinématographique.
Charles Pathé s’intéresse dès 1894 au phonographe puis en 1895 au kinétoscope, deux inventions d’Edison. Il décide de les vendre sur les foires. Puis en décembre 1895, les premières séances cinématographiques des Frères Lumières ont lieu à Paris. Rapidement, Charles Pathé s’associe à son frère Emile pour créer la première société « Pathé Frères » implantée à Vincennes en 1896. Emile s’occupe de la branche phonographique, et Charles prend en main la partie cinéma. L’emblème de la société devient le célèbre coq avec le slogan « Je chante haut et clair » en référence aux qualités sonores des phonographes.
Pathé développe ses activités dans trois usines entre 1898 et 1906 : à Chatou (fabrication de cylindres puis de phonographes), à Vincennes (tournages de film, développement des négatifs, tirage des copies et coloriage des films) et à Joinville-le-Pont en 1906.
Grande nouveauté, pour remplacer la vente au mètre, Pathé décide de louer ses films à partir de 1907. Son ascension est alors fulgurante et Pathé devient le premier empire cinématographique mondial. Il s’implante à l’étranger en installant des théâtres de prises de vue pour assurer une production locale. La création des actualités filmées « Pathé-Journal » en 1908 est particulièrement novatrice pour l’époque. La société produit un film par jour et se lance également dans la production de film ininflammable, concurrençant ainsi le fabricant américain Eastman Kodak.
Comme toute l’industrie cinématographique française, Pathé subit le contrecoup de la Grande Guerre et participe à l’effort de guerre. L’usine de Vincennes de la rue des Vignerons se lance dans la production d’obus incendiaires, de masques à gaz et de Pathéine (vernis destiné aux ailes d’avions).
Après-guerre, Charles Pathé revoit sa stratégie, et se concentre alors sur la production d’appareils de projection de petites dimensions et accessibles au plus grand nombre : le Pathé-Baby (1922), la caméra Pathé Baby (1923) permettant aux particuliers de réaliser leurs propres films, le Pathé Rural (1927) avec le slogan « le cinéma partout et pour tous ».
En 1927, il s’associe avec le businessman Eastman Kodak pour donner naissance à Kodak-Pathé.
Après cette aventure incroyable, Pathé fait le choix de se retirer petit à petit des affaires et de couler des jours heureux à Monaco, où il décèdera à 93 ans, le 25 décembre 1957.
Nous vous invitons maintenant à suivre le parcours « Sur les pas de Charles Pathé » à Vincennes, vous remonterez le temps en passant par les rues et les lieux bercés par le cinéma muet entre 1896 et 1927.
Environnements
Centre ville
En ville
En centre historique
Mis à jour par
Etablissement Public territorial Paris Est Marne et Bois - 12/08/2024
www.tourisme-vincennes-marnebois.fr
Signaler un probleme
Période d'ouverture
Toute l'année.
Contact
Téléphone : 01 85 44 01 78
Email : tourisme@pemb.fr
Site web : tourisme-vincennes-marnebois.fr/fr/itineraires-et-balades?mb_page=circuit&mb_id=719102&mb_titre=parcours-sur-les-pas-de-charles-pathe
Nature du terrain
Revêtement dur (goudron, ciment, plancher)
Environnements
Nature du terrain
Centre ville
En ville
En centre historique
Revêtement dur (goudron, ciment, plancher)
Période d'ouverture
Contact
Mis à jour par
Toute l'année.
Téléphone : 01 85 44 01 78
Email : tourisme@pemb.fr
Site web : tourisme-vincennes-marnebois.fr/fr/itineraires-et-balades?mb_page=circuit&mb_id=719102&mb_titre=parcours-sur-les-pas-de-charles-pathe
Etablissement Public territorial Paris Est Marne et Bois - 12/08/2024
www.tourisme-vincennes-marnebois.fr
Signaler un probleme
Topo/pas à pas
Sur les pas de Charles Pathé (1863-1957), industriel et producteur de cinéma
« Le cinéma est le théâtre, l'école et le journal de demain », déclarait Charles Pathé en 1901.
Charles Pathé naît à Chevrigny-Cossigny en Seine-et-Marne, le 26 décembre 1863.
A partir de 1866, ses parents tiennent une boucherie charcuterie, au n°10 de l’avenue du Château à Vincennes. Il débute sa carrière dans ce domaine avant de partir en Argentine, en 1889, pour tenter de monter différentes affaires, hélas sans succès. Ayant contracté la fièvre jaune, il revient alors en France en 1891 et à la demande de son père, il reprend l’établissement d’un marchand de vin-restaurateur au n°1 avenue du Polygone dont il fera plus tard le berceau de son activité cinématographique.
Charles Pathé s’intéresse dès 1894 au phonographe puis en 1895 au kinétoscope, deux inventions d’Edison. Il décide de les vendre sur les foires. Puis en décembre 1895, les premières séances cinématographiques des Frères Lumières ont lieu à Paris. Rapidement, Charles Pathé s’associe à son frère Emile pour créer la première société « Pathé Frères » implantée à Vincennes en 1896. Emile s’occupe de la branche phonographique, et Charles prend en main la partie cinéma. L’emblème de la société devient le célèbre coq avec le slogan « Je chante haut et clair » en référence aux qualités sonores des phonographes.
Pathé développe ses activités dans trois usines entre 1898 et 1906 : à Chatou (fabrication de cylindres puis de phonographes), à Vincennes (tournages de film, développement des négatifs, tirage des copies et coloriage des films) et à Joinville-le-Pont en 1906.
Grande nouveauté, pour remplacer la vente au mètre, Pathé décide de louer ses films à partir de 1907. Son ascension est alors fulgurante et Pathé devient le premier empire cinématographique mondial. Il s’implante à l’étranger en installant des théâtres de prises de vue pour assurer une production locale. La création des actualités filmées « Pathé-Journal » en 1908 est particulièrement novatrice pour l’époque. La société produit un film par jour et se lance également dans la production de film ininflammable, concurrençant ainsi le fabricant américain Eastman Kodak.
Comme toute l’industrie cinématographique française, Pathé subit le contrecoup de la Grande Guerre et participe à l’effort de guerre. L’usine de Vincennes de la rue des Vignerons se lance dans la production d’obus incendiaires, de masques à gaz et de Pathéine (vernis destiné aux ailes d’avions).
Après-guerre, Charles Pathé revoit sa stratégie, et se concentre alors sur la production d’appareils de projection de petites dimensions et accessibles au plus grand nombre : le Pathé-Baby (1922), la caméra Pathé Baby (1923) permettant aux particuliers de réaliser leurs propres films, le Pathé Rural (1927) avec le slogan « le cinéma partout et pour tous ».
En 1927, il s’associe avec le businessman Eastman Kodak pour donner naissance à Kodak-Pathé.
Après cette aventure incroyable, Pathé fait le choix de se retirer petit à petit des affaires et de couler des jours heureux à Monaco, où il décèdera à 93 ans, le 25 décembre 1957.
Nous vous invitons maintenant à suivre le parcours « Sur les pas de Charles Pathé » à Vincennes, vous remonterez le temps en passant par les rues et les lieux bercés par le cinéma muet entre 1896 et 1927.
Informations sur l'auteur
94300 Vincennes
Préparer son séjour à Vincennes
Entre Paris et
Disneyland Paris
À l'est de Paris, les communes de Paris Est Marne & Bois bénéficient d'un cadre enchanteur, bordé par les rives de la Marne et la fraîcheur des bois de Vincennes et de Saint-Martin.
Bien desservies par plusieurs lignes de RER, dont une ligne directe vers Disneyland Paris, les 13 communes offrent l'opportunité idéale de séjourner à deux pas de l'effervescence de Paris, première destination touristique mondiale tout en profitant pleinement de la Dolce Vita de l'est parisien !