Quai de la Marne, face à l'île Fanac (circuit vélo)_Joinville-le-Pont
Collection du musée intercommunal de Nogent-sur-Marne
Quai de la Marne, face à l'île Fanac (circuit vélo)_Joinville-le-Pont
Mathieu Genon
Quai de la Marne, face à l'île Fanac (circuit vélo)_Joinville-le-Pont
Collection du musée intercommunal de Nogent-sur-Marne
Quai de la Marne, face à l'île Fanac (circuit vélo)_Joinville-le-Pont
Mathieu Genon
C’est sur l’île Fanac du côté du petit bras de la Marne qu’un restaurateur nommé Jullien décida de s’installer au milieu des années 1860. « Chez Jullien » fut probablement la première guinguette des bords de Marne.
L’établissement bénéficiait à la fois du cadre champêtre offert par l’île et de la proximité de la gare de Joinville. Chaque dimanche les Parisiens en goguette pouvaient traverser la rivière grâce à un passeur et profiter d’une ambiance qui fut plus tard immortalisée par Emile Zola dans "Au Bonheur des Dames" (1883). Les bâtiments ont disparu. Ils s’étendaient jusqu’à la monumentale maison néo-gothique, qui abrite aujourd’hui l’Ecole Municipale des Arts de la ville.
En 1867, dès les débuts de la mode du canotage sur la Marne, Pierre Turban s’installa sur le quai de la Marne, à côté du passeur et en face du café Jullien, pour proposer location et construction de bateaux. Repris par un membre de la dynastie de constructeurs des Seyler, Eugène, qui avait épousé la petite-fille de Turban, puis par Barthélémy Elie, beau-frère de Seyler, et enfin par son fils Louis le chantier a finalement fermé en 1976. La plupart des bâtiments ont été détruits trois ans plus tard mais subsiste encore celui du n°11, ancien garage pour les propriétaires de bateaux.
Pelissier s’implanta lui sur l’île Fanac à la fin du XIXe siècle, y opérant un chantier puis une baignade privée. L’ancien garage est encore visible. La concentration de tous ces établissements témoigne de l’attrait des bords de Marne, qui entrainait fréquemment l’apparition de centres de loisir complets, associant restauration, danse, jeux, nautisme et baignade.
L’établissement bénéficiait à la fois du cadre champêtre offert par l’île et de la proximité de la gare de Joinville. Chaque dimanche les Parisiens en goguette pouvaient traverser la rivière grâce à un passeur et profiter d’une ambiance qui fut plus tard immortalisée par Emile Zola dans "Au Bonheur des Dames" (1883). Les bâtiments ont disparu. Ils s’étendaient jusqu’à la monumentale maison néo-gothique, qui abrite aujourd’hui l’Ecole Municipale des Arts de la ville.
En 1867, dès les débuts de la mode du canotage sur la Marne, Pierre Turban s’installa sur le quai de la Marne, à côté du passeur et en face du café Jullien, pour proposer location et construction de bateaux. Repris par un membre de la dynastie de constructeurs des Seyler, Eugène, qui avait épousé la petite-fille de Turban, puis par Barthélémy Elie, beau-frère de Seyler, et enfin par son fils Louis le chantier a finalement fermé en 1976. La plupart des bâtiments ont été détruits trois ans plus tard mais subsiste encore celui du n°11, ancien garage pour les propriétaires de bateaux.
Pelissier s’implanta lui sur l’île Fanac à la fin du XIXe siècle, y opérant un chantier puis une baignade privée. L’ancien garage est encore visible. La concentration de tous ces établissements témoigne de l’attrait des bords de Marne, qui entrainait fréquemment l’apparition de centres de loisir complets, associant restauration, danse, jeux, nautisme et baignade.
Informations
Période d'ouverture
Toute l'année tous les jours.
Toute l'année tous les jours.
Adresse
11 Quai de la Marne
94340 Joinville-le-Pont
11 Quai de la Marne
94340 Joinville-le-Pont
Langues parlées
Français
Tarifs
Gratuit.
