Boucle à vélo du port de Nogent au pont de Joinville

Attesté à cet emplacement depuis le XVIIIe siècle, le port de Nogent-sur-Marne fut d’abord utilisé pour envoyer le vin produit par les vignerons nogentais avant d’être employé à la réception et au stockage de matériaux de construction.

Avec les bâtiments de l’Horloge, ceux de l’Aviron Marne et Joinville et l’ancien garage Perre, le quai de la Marne concentre sur quelques centaines de mètres les témoins architecturaux de l’histoire, toujours vivante, du nautisme sur la Marne.

C’est sur l’île Fanac du côté du petit bras de la Marne qu’un restaurateur nommé Jullien décida de s’installer au milieu des années 1860. « Chez Jullien » fut probablement la première guinguette des bords de Marne.

À la suite de Jullien l’attrait du site de Joinville attira progressivement d’autres restaurateurs et commerçants.

L’aménagement progressif de la Marne au cours du XIXe siècle contribua de manière décisive à sa popularité au début du XXe siècle.

L’apparition de l’actuelle commune de Joinville-le-Pont est intimement liée à celle d’un pont franchissant la Marne.

La fondation en 1876 de la Société Nautique de la Marne (SNM) initia une vague de création de clubs nautiques dont les bâtiments caractéristiques sont encore souvent présents aujourd’hui.

À mi-chemin des gares de Joinville-le-Pont et Nogent-sur-Marne, accessible depuis la rive droite par des services de passeurs, le quai de Polangis face à Nogent devint, au tournant des XIXe et XXe siècles, un haut-lieu du monde des guinguettes.

Jusqu'au dernier quart du XIXe siècle, la plaine de Polangis ne formait qu'un vaste espace agricole, dédié notamment à la culture du lin, seulement occupé par un château, attesté dès le XIIIe siècle.

Jusqu’à la fin du XIXe siècle, la traversée entre Nogent et Champigny se faisait grâce à un bac. L'actuel pont n'est que le second ouvrage construit à cet endroit.