Une plaque marque à Saint-Maurice l’emplacement du temple de Charenton, édifié à la suite de la proclamation de l’Edit de Nantes de 1598 et construit à partir de 1607.
L’Edit de Nantes autorisait la liberté de culte, mais interdisait de la construction de temples à moins de cinq lieues du siège d’un évêché (un peu plus de 15 km). Les premiers sanctuaires des protestants parisiens furent donc construits d’abord à Grigny, puis à Ablon. Mais la distance entraina des plaintes importantes de la part de la communauté réformée, conduisant Henri IV à autoriser la construction d’un temple sur le territoire de l’actuelle commune de Saint-Maurice, alors paroisse de Charenton-Saint-Maurice.
Un premier bâtiment fut construit par l’architecte Jacques Androuet du Cerceau, mais celui-ci fut saccagé dès 1615, puis incendié en 1621. Louis XIII autorisa la reconstruction du temple. Les travaux furent conduits par Salomon de Brosse, architecte du palais du Luxembourg à Paris. Achevé en 1624, il s’agissait d’un bâtiment particulièrement important, permettant d’accueillir jusqu’à 4.000 fidèles.
Le temple de Charenton fut finalement détruit en 1685, en 5 jours, à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes. En 1700 le terrain fut vendu aux religieuses bénédictines du Val d’Osne qui y établirent leur couvent. Disparu à la Révolution, celui-ci laissa son nom à la rue qui mène aujourd’hui du quartier du Plateau à la Marne.
Un nouveau temple fut construit, deux cent ans plus tard en 1890, sur la commune de Charenton-le-Pont.
L’Edit de Nantes autorisait la liberté de culte, mais interdisait de la construction de temples à moins de cinq lieues du siège d’un évêché (un peu plus de 15 km). Les premiers sanctuaires des protestants parisiens furent donc construits d’abord à Grigny, puis à Ablon. Mais la distance entraina des plaintes importantes de la part de la communauté réformée, conduisant Henri IV à autoriser la construction d’un temple sur le territoire de l’actuelle commune de Saint-Maurice, alors paroisse de Charenton-Saint-Maurice.
Un premier bâtiment fut construit par l’architecte Jacques Androuet du Cerceau, mais celui-ci fut saccagé dès 1615, puis incendié en 1621. Louis XIII autorisa la reconstruction du temple. Les travaux furent conduits par Salomon de Brosse, architecte du palais du Luxembourg à Paris. Achevé en 1624, il s’agissait d’un bâtiment particulièrement important, permettant d’accueillir jusqu’à 4.000 fidèles.
Le temple de Charenton fut finalement détruit en 1685, en 5 jours, à la suite de la révocation de l’Edit de Nantes. En 1700 le terrain fut vendu aux religieuses bénédictines du Val d’Osne qui y établirent leur couvent. Disparu à la Révolution, celui-ci laissa son nom à la rue qui mène aujourd’hui du quartier du Plateau à la Marne.
Un nouveau temple fut construit, deux cent ans plus tard en 1890, sur la commune de Charenton-le-Pont.
Informations
Période d'ouverture
Toute l'année, tous les jours.
Toute l'année, tous les jours.
Adresse
Coin de la rue du Val d'Osne et de la rue du Général-Leclerc
94410 Saint-Maurice
Coin de la rue du Val d'Osne et de la rue du Général-Leclerc
94410 Saint-Maurice
Langues parlées
Français
Tarifs
Accès libre.
Itinéraires
Bus 111, arrêt Val-d'Osne